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l’Institut du Questionnement Utopique

Dans les espaces verts propices à la rêverie, l’Institut prend à rebours l’étymologie de l’utopie, « lieu inexistant ». Cette expérience poétique joue sur le contraste entre le sensible et le tangible. Elle met en dialogue les paysages intérieurs et ceux des parc publics au sein desquels le projet de déploie.

UN PARCOURS POÉTIQUE

Des panneaux balisent un parcours dans les parcs de la métropole. Au premier abord, tout n’est pas très clair.

QUI ?
QUOI ?
OÙ ?
QUAND ?
COMMENT ?
POURQUOI ?

Ces mots s’insèrent dans le paysage sous forme de simples panneaux. Cette signalétique, plutôt que ne nous guider, nous questionne. De quoi est-il question ?

Ces panneaux sont des points de départ, pour leur donner du sens, il faut les prolonger, leur donner nous-même un sens. Par la séquence des questions, notre promenade fait évoluer notre réflexion et nous projette à travers nos propres perspectives.

UN QUESTIONNAIRE UTOPIQUE

En parallèle des parcours de chacun, une équipe de sondeurs part à la rencontre des gens dans les parcs. Elle nous invite à remplir un questionnaire. Comme le parcours, il faut se positionner soi-même pour savoir sur quoi se questionner.

LA SITUATION EST :
□ SOUS CONTRÔLE
□ DÉSESPÉRÉE
□ AMBIGUË
□ RELATIVEMENT PÉNIBLE
□ PLUTÔT AGRÉABLE
□ IDÉALE

Nous naviguons entre surréalisme et pragmatisme radical, au fur et à mesure des questions, la réflexion se construit.

Au delà de son résultat, le questionnaire amorce une réflexion. Ce qui compte ici c’est le moment et ce qu’il déclenche en nous.

UNE EXPÉRIENCE PERSONNELLE

Le paysage devient alors l’espace du questionnement et confronte. Singeant une méthode empirique de questionnement, prétendument systématique et exhaustive, ce vrai faux institut nous offre un espace de réflexion que chacun investit à sa manière, y projetant ses propres problématiques.

L’Institut du Questionnement Utopique invite à amorcer une réflexion personnelle mais représente aussi un espace de rencontre et de dialogue autours des installations et lors des actions de médiation.

Par ce parcours et son questionnaire, L’Institut du Questionnement Utopique profite des espaces où la ville se met entre parenthèse pour laisser cheminer notre esprit et, peut-être, voir les choses différemment.

été 2017
festival Chahuts