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Et l’estuaire entre le désert

C’est le journal d’un journal, un aller-retour.

Y aller, revenir.

Suite du “Bénéfice du doute”, ce journal photographique oulipopesque cherche à structurer la mémoire et interroge les apparences, la mobilité du corps et de l’esprit. Il digère et tente de conjuguer.

Ce n’est pas clair. Les jours se mêlent. Les images organisent une chronologie mouvante, comme un combat perdu d’avance avec la vérité, une danse entre le sauvage et le civilisé.

S’il peut être décisif, l’instant, clic, reste un écho. La mémoire est faite de petites ruelles aux murs patinés, de grands boulevards, d’estuaires et de déserts.

Les errances de Raymond Depardon, sa quête du lieu et du temps croisent les méthodes Oulipiènes qui guident tout autant qu’elles perdent.

Les couleurs, les lumières changeantes et le rapport au motif de l’impressionnisme répondent à l’abstraction expressionniste, très concrète, d’Aaron Siskind.

Bordeaux, Madrid, Pyla, Athènes, Gibraltar, Tanger, Porto, Marrakech, Sarajevo, Ouarzazate ou Bordeaux… lundi, jeudi, dimanche ou mardi ce n’est pas ce qui semble important.

C’est un peu le drame, si l’on peut dire. Ce qui est important ne peut pas réellement être dit ; il navigue dans l’entre-deux où se conjuguent les contradictions.

Y aller, revenir, peut-être un peu différent.


/ extraits :



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